Cher lecteur,
Aujourd'hui je vais tenter de t'exprimer ce que je peux ressentir lorsque je reçois un de mes soumis...
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Ce jeudi soir là, il fait bon dans mon appartement... Je suis sur mon canapé, mon chat lové sur mes genoux, je navigue sur le net... Il est presque 20h, il ne devrait pas tarder... De toute façon, il sait que s'il est en retard cela bardera !
Comme toujours, je me suis mise à l'aise après une bonne douche, donc je suis simplement vêtue dans un confortable jean, avec un de mes fameux hauts décolletés... Aux pieds ? Mais des baskets bien sûr ! Pourquoi devrais je porter de hauts talons, chez moi, alors que je ne compte pas sortir et que ma journée de travail est terminée... Je n'ai jamais eu besoin d'accessoires pour dominer, cela ne commencera pas ce soir...
L'interphone retentit ... Première réaction : regarder l'heure. Est il à l'heure exacte à laquelle je voulais qu'il soit là ? Non, il est 19h56. Soit, il attendra. Je l'entends dans la rue faire les cent pas... Aaah qu'il est bon de te faire attendre, mon soumis, impatient de retrouver sa Maîtresse...
20h00 : "Entres" lui dis-je simplement. Il entre, les yeux baissés, je lui tends la main, il pose un genou à terre et m'embrasse la main délicatement. Son baiser exprime déjà toute la gratitude qu'il a envers moi, envers cette main, si généreuse, si douce mais aussi et c'est ce qu'il préfère : ferme, dure, sévère, joueuse et punitive...
Comme à mon habitude, je lui ordonne de se mettre nu et de venir se présenter à moi (en tant qu'homme soumis et dévoué)... Il aurait pu le faire d'entrée de jeu, il sait que je vais le lui demander, mais il sait aussi qu'il ne doit pas prendre d'initiatives et il a attendu sagement mon ordre. Il prend sa place directement après s'être déshabillé, à mes pieds, à genoux sur mon tapis, avec dans sa main son collier et sa laisse...
Le collier... ce signe d'appartenance qui peut paraitre risible aux yeux des "vanilles", mais qui pour nous symbolise le lien qui nous unit, lui et moi... Je l'aime soumis, il m'aime dominante ; j'aime qu'il soit ma possession, ma chose, mon objet ; il aime être mon chien docile et appartenir à une Dame de ma stature, avec cette autorité, cette maîtrise et ce corps si délicieux.
Il respire profondément lorsque je lui passe son collier et je le vois sourire... A compter de cet instant, je lis dans ses yeux le bonheur qu'il a d'être à sa place, de se sentir lui-même, en confiance, rassuré de porter ce collier, lui rappellant la chance qu'il a de m'avoir pour Maîtresse. Heureuse de sentir cette reconnaissance dans son regard, je lui fais un de mes plus beaux sourires et lui caresse doucement la joue. J'aime remercier mon soumis docile et obéissant...
En cette soirée agréable, comme à mon habitude je me laisse guider par mon instinct, mes envies et désirs du moment. Je décide que je l'utiliserai pour mon plaisir sexuel ce soir, après qu'il ait passé l'aspirateur dans l'appartement. Cela me laissera le temps de répondre à quelques messages d'hommes pressés de me rencontrer.
Je lui ordonne d'aller chercher les bracelets de cuir, menottes qu'il connait déjà... je les lui passe aux poignets. "Passes l'aspirateur dans le salon et la cuisine" , "Oui Maitresse". Il sait bien où est rangé l'aspirateur alors il s'exécute sans dire un mot de plus. Je l'observe quelques fois pour me délecter de cette vue imprenable sur son corps en mouvement... Il est si beau lorsqu'il est ainsi à mon service, nu et possédé. Cet homme de 35 ans est décidément bien fait, musclé, bronzé, équilibré, viril. Je sens déjà l'excitation monter en moi, à la vue de ce corps qui m'appartient, je sais que je vais dans peu de temps en faire usage pour mon plaisir...
Nos regards se croisent, il me regarde alors gêné, il a dû lire sur mon visage l'excitation monter... Alors je vois son sexe gonfler et durcir, presque jusqu'à l’érection totale. Plus j'observe son sexe en souriant avec un air moqueur, plus il est gêné, et plus ça l'excite...
Une fois son travail terminé, je jette un œil pour m'assurer qu'il l'a fait correctement... Aucun problème alors je l'attire vers ma chambre, et lui dis de s'allonger sur le dos. Je lui attache les menottes, lui met les mains au dessus de la tête, il est ainsi immobilisé et à ma merci.
Le simple fait de l'avoir attaché et immobilisé nu me donne des frissons, et les idées se bousculent en moi... Que vais je bien pouvoir lui faire faire ? Comment prendre un maximum de plaisir en l'utilisant ?
Je lui pose tout d'abord des pinces sur les tétons et un bandeau sur les yeux. Je lui attache les parties génitales avec un ruban de soie très doux, son sexe se dresse alors d'avantage et ses testicules ainsi tiraillés deviennent très sensibles.
Alors je passe à un de mes jeux favoris : je joue avec lui et le torture sans retenue...
Je passe mes ongles le long de son corps, il gémit dès que je frôle les pinces. Mais ce que j'aime c'est maltraiter ses pauvres tétons, appuyer sur les pinces, tordre les pinces, et voir son visage se crisper à chaque action de ma part. Je continue en jouant avec mes griffes sur son sexe et ses testicules, entre caresses et pincements, entre plaisir et douleur... Je continue comme cela à jouer avec lui pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que je sente mon sexe humide et prêt à être adoré...
Je le détache, lui dis de se mettre à 4 pattes à coté de moi sur le lit, ses fesses tournées vers moi et sa tête proche de mon sexe. Je lui ordonne d'honorer sa Maîtresse et de lui faire plaisir avec ses doigts et sa langue.
S'en suit une frénésie presque indescriptible : les fessées volent, les tétons sont malmenés, les bourses et sexe sont pincés et griffés, je lui ordonne d'aller plus lentement, plus vite, plus fort, de trouver mon point G et de me prouver que j'ai eu raison de le prendre pour soumis... "Fais ton travail, donnes du plaisir à ta Maîtresse !". Il gémit à chaque coup, à chaque parole, et surtout à chaque réaction de mon corps face aux assauts de sa langue experte... Je l'ai bien éduqué au fil de nos rencontres, il sait parfaitement ce qu'il doit faire de sa langue.
Il s'en délecte et est au bord de l'implosion, d'autant plus qu'il n'a pas eu le droit de jouir depuis dimanche dernier. Je le sens à sa limite et j'en joue et abuse, son excitation décuplant la mienne.
La privation de la vue exacerbe ses sens et sa frustration, frustration de ne pas pouvoir me voir et profiter du spectacle de mon corps nu frémissant de plaisir...
Après quelques minutes intenses, je sens le plaisir ultime monter alors je lâche son sexe car je sais que m'entendre crier peut le conduire à l'orgasme en un rien de temps.
Je finis par jouir d'un orgasme long, bruyant et libérateur. Comme j'aime jouir ainsi grâce à ce sextoy vivant dévoué à mes fantasmes et plaisirs !
Haletante, je le ramène vers moi et le sers contre moi, son visage posé sur ma poitrine. Je lui susurre des paroles douces et pleines d'encouragements "C'est bien mon soumis" et il ose me répondre "Oh non, merci à Vous Maîtresse"... Il respire vite et fort, il est encore très excité, mon plaisir étant pour lui la plus belle des récompenses. Nous savourons ce moment de calme quelques minutes ainsi, serrés l'un contre l'autre, heureux et soulagés...
"Ce soir, tu n'auras pas le droit de jouir avec moi" lui dis-je. Il le sait, l'orgasme provoqué par mes soins doit rester rare et précieux.
Je suis fatiguée, je lui ordonne de se rhabiller et de rentrer chez lui. Il me remercie vivement de lui avoir consacré du temps, et me quitte sur un baise-main bien mérité.
"On se recontacte par mail pour une prochaine rencontre, d'ici là sois sage..." "Bien Maîtresse, bonne nuit Maîtresse".
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Et voilà un exemple des soirées délicieuses que je passe avec mes soumis, empreintes d'une communion intense, d'affection réciproque, d'une confiance et d'une complicité sans failles. En espérant que ce récit t'auras donné matière à rêver, cher lecteur...
Dame Karine
